lundi 8 avril 2013

Suggestion lecture: Oscar Pill


Oscar Pill d'Eli Anderson

Dans ce premier tome, un jeune garçon apprend qu'il a le pouvoir de se transporter dans les corps humain pour les explorer et les soigner. Commence alors une épopée dont le suspens est poussée à l'extrême et où s'entremêle allègrement la magie et la réalité. Grâce au talent de l'auteur (également médecin), le corps humain se transforme en un monde fabuleux dans un décor incroyable et pourtant vrai. Passionnant, brillamment écrit, cette histoire vous captivera et vous envoûtera jusqu'à la fin. Le cinquième et dernier tome est sorti en librairie depuis peu.



Suugestion lecture: Tobie Lolness


Tobie Lolness: La vie suspendue de Timothée deFombelle



Dans un monde miniature, Tobie, qui vit dans un arbre, doit protéger un terrible secret. Il affrontera des insectes, fera faces à maintes obstacles afin de sauver le monde. Attachant, sincère, cette histoire écologique vous fera vivre une aventure aux rebondissements efficaces où l'amour, le suspens et la nature rejoindront tous les types de lecteurs et lectrices.  N'oubliez pas la suite de cette aventure avec le tome 2: "Les yeux d'Elisha"

Suggestion lecture: Tunnels


Tunnels de Roderick Gordon et Brian Williams

Un homme et son fils sont des passionnés de l'archéologie. Mais un jour, le père disparaît dans un trou et le fils, intrépide et curieux, entame une descente sous la terre afin de le rechercher. Il découvre alors un autre peuple, un autre monde avec ses règles et ses contraintes. Sombre et lugubre, ce thriller vous fera vire une dure réalité dans un tout autre univers. Tunnels est une série de cinq roman, tout aussi intenses les uns que les autres!

mardi 2 avril 2013

Auteur: Élisabeth Vonarburg




... est une des figures les plus marquantes de la science-fiction québécoise. Elle est reconnue tant dans la francophonie que dans l'ensemble du monde anglo-saxon et la parution de ses ouvrages est toujours considérée comme un événement.
Outre l'écriture de fiction, Élisabeth Vonarburg pratique la traduction (la Tapisserie de Fionavar, de Guy Gavriel Kay), s'adonne à la critique (notamment dans la revue Solaris) et à la théorie (Comment écrire des histoires). Elle a offert pendant quatre ans aux auditeurs de la radio française de Radio-Canada une chronique hebdomadaire dans le cadre de l'émission Demain la veille.  Depuis 1973, Élisabeth Vonarburg a fait de la ville de Chicoutimi son port d'attache.


1- Comment vous est venue la vocation littéraire?
D’abord, très jeune, j’aimais les histoires (celles qu’on me racontait -- jamais assez !), ensuite j’ai découvert toute seule comment lire des histoires sans plus avoir besoin de personne, yé !. Et enfin j’ai découvert que j’aimais les mots, parce que les mots servaient à raconter des histoires, que je pouvais non seulement lire mais me raconter à moi-même, et ainsi, dans les deux cas, ne jamais plus être seule.

2- Quel genre d'adolescente étiez-vous?
Solitaire par force, rêveuse par inclinaison. J’aimais, et j’aime toujours, imaginer plus loin que ce qui est juste là. Ça me permet de voir ce qui est là sous un autre angle.

3- Aviez-vous l'appui de vos proches au début de votre carrière?
Je ne considère pas mon parcours comme une « carrière » (c’est un parcours : un trajet, une voie, un chemin, comme la vie). Mais oui, on m’a soutenue et encouragée –- mes amies et amis, de mon âge ou, plus tard, plus âgés –- et on ne m’a pas découragée –- ma famille. J’ai commencé à écrire très tôt (cinq-six ans), mais à publier très tard (trente-et-un ans). Dans ma jeunesse, l’écriture rentrait marginalement dans les projets qu’on avait pour moi et que j’ai adoptés pendant un moment (enseignement...) et on l’a donc encouragée en l’appréciant ; quand j’ai commencé à publier, c’était un plus qui ne dérangeait pas dans ma vie d’alors enseignante... Et puis mes parents ont toujours considéré qu’en dernier ressort ma vie m’appartenait, et que si j’y étais heureuse, c’était l’essentiel.

4- Quels sont les sujets qui vous inspirent?
Le mystère. Tout ce qui se présente sous forme de question, en particulier la nature humaine, (le être-femme/être-homme, ou encore la nature de la conscience), et la nature de l’univers.

5- Par quoi commencez-vous, avez-vous une technique de base ou des habitudes d'écriture?
Je fais parfois des rêves frappants, qui restent avec moi toute la journée en me tirant par la manche, et ils deviennent des histoires parce que je pose les bonnes vieilles questions de base à leurs personnages, à leur décor, à leurs événements, ou à leur ambiance ! (qui, où quand, quoi, comment, pourquoi ?). Je fais tout ça sous forme de notes écrites dans es carents, parfois pendant des années, et je ne commence à écrire que lorsque je sais à au moins 75 ou 80% les réponses à toutes ces questions-là (je nai pas de temps à perdre à écrire, me rendre compte que je suis dans les patates, réécrire, re-patates, ré-ré-écrire... etc. !) Souvent aussi, j’ai une image, qui est une alliance de mots (les écrivains n’ont pas d’ « idées », personne n’en a, tout le monde a des mots...),et qui est un décor, ou une situation, ou un/des personnage(s)... À partir de là, c’est la technique (si l’on peut dire !) de la boule (de mots) qui roule dans la pente (de mots). Les mots sont magiques ; ils ont toujours une façon bien à eux de coller les uns aux autres pour former des boules qui roulent et deviennent des histoires...

6- Avez-vous un auteur favori?
J’en ai bien trop,dans trop de genres différents !!!

7- Qu'aimeriez-vous changer dans ce travail?
Le temps que je peux y consacrer, et qui n’est jamais suffisant.

8- Pouvez-vous écrire même en sachant que ce ne sera pas publié?
Bien sûr. Je n’écris pas, je n’ai jamais écrit, pour être publiée. L’Idée d’être publée ne m’était jamais venue à l’esprit (c’est parce qu’on m’a demandé, la première fois, et poussée la deuxième fois que c’est arrivé. J’écris parce que j’ai besoin d’écrire, parce que les mots me permettent de mieux comprendre, moi-même et tout ce qui m’entoure, de ma petite personne à l’Univers ! Écrire, pour moi, c’est comme respirer. Si je n’écris pas pendant trop longtemps, je suffoque. Publier, c’est entièrement différent. Je dirais même que ça n’a aucun rapport. Publier, au mieux, c’est lancer la bouteille à la mer sans savoir si quelqu’un la trouvera, l’ouvrira, ni ce qu’on comprendra de ce qu’il y a dedans. Et si on veut écrire pour publier, c’est publier qu’on aime, être public, se faire voir, se faire exister. Or il y a maintenant beaucoup d’autres manières de le faire, dans les « médias sociaux » : on peut utiliser fesse-bouc, on peut être un twit, on peut bloguer. SI on veut être célèbre, de toutes manières, il vaut mieux ne pas penser à devenir écrivain : la célébrité (toujours relative...) n’arrive qu’à une poignée d’auteurs qui, en général, n’y pensaient pas en écrivant. Parce qu’ils écrivaient par besoin d’écrire.

9- Avez-vous un rêve littéraire?
Être capable d’écrire jusqu’à ma mort.

10- Quelle est votre prochaine production ?
Un roman pour adultes, (un horrible mélange de fantastique, de science-fiction et de tout un tas d’autres machins ! Ça devrait être amusant, pour moi en tout cas !) Puis un ou deux romans pour jeunes, et, à travers tout ça, des nouvelles. Si j’ai du temps.

Bibliographie

1. Livres
  • L'Œil de la nuit. Recueil. Longueuil : Le Préambule, Chroniques du futur 1, 1980 .[épuisé]
  • Le Silence de la Cité. Roman. Paris : Denoël, Présence du futur 327, 1981. [épuisé]
    • Version définitive : Beauport, Alire, 1998.
    • Traduction anglaise : The Silent City, Victoria, Press Porcépic, 1988 ; Londres, The Women's Press, 1990 ; New York, Bantam Spectra Special, 1992.
    • Traduction allemande : Die schweigende Stadt, Munich, Wilhelm Heyne Verlag, 1997.
  • Janus. Recueil. Paris : Denoël, Présence du futur 388, 1984. [épuisé]
  • Comment écrire des histoires - Guide de l'explorateur. Essai. Belœil : La Lignée, 1986.
  • Histoire de la Princesse et du Dragon. Roman jeunesse. Montréal : Québec/Amérique, Jeunesse 29, 1990.
  • Ailleurs et au Japon. Recueil. Montréal : Québec/Amérique, Littérature d'Amérique, 1991.
  • Chroniques du Pays des Mères. Roman. Montréal : Québec/Amérique, Littérature d'Amérique, 1992.
    • Repris sous le même titre : Paris, Le Livre de Poche 7187, 1996.
    • Version définitive : Beauport, Alire, Romans 027, 1999.
    • Traduction anglaise : In the Mothers' Land, New York, Bantam Spectra Special ; The Maerlande Chronicles, Victoria, Beach Holme, 1992.
    • Traduction allemande : Die Maerlande Chroniken, Munich, Wilhelm Heyne Verlag, 1997.
  • Les Contes de la Chatte Rouge. Roman jeunesse. Montréal : Québec/Amérique, Gulliver 45, 1993.
  • Les Voyageurs malgré eux. Roman. Montréal : Québec/Amérique, Sextant 1, 1994.
    • Les Voyageurs malgré eux, version révisée, Lévis : Alire, Romans 124, 2009.
    • Traduction anglaise : The Reluctant Voyagers, New York, Bantam Spectra, 1995 ; Edmonton, Tesseract Books, 1996.
  • Contes de Tyranaël. Nouvelles jeunesse. Montréal : Québec/Amérique, Clip 15, 1994.
  • Chanson pour une sirène. Hull : Vents d'Ouest, Azimuts, 1995.
  • Tyranaël :
  • La Maison au bord de la mer. Nouvelles. Beauport : Alire, Nouvelles 037, 2000.
  • Le Jeu des coquilles de Nautilus. Nouvelles. Lévis : Alire, Nouvelles 070, 2003.
  • Vraies Histoires fausses. Nouvelles. Gatineau : Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • Reine de Mémoire :
  • Sang de pierre. Nouvelles. Lévis : Alire, Nouvelles 128, 2009.
  • Le Dragon des pierres. Roman. Lévis : Alire (à paraître).
  • Le Dragon des roses. Roman. Lévis : Alire (à paraître).
  • La Balance et le Sablier. Roman. Lévis : Alire (à paraître).
2. Nouvelles
  • « Marée haute », Requiem 19, 1978.
    • Repris dans Vingt maisons du zodiaque, Paris, Denoël, Présence du futur 279, 1979.
    • Traduction anglaise : « High Tide », in Twenty Houses of the Zodiac, Londres, New English Library, 1979. (aussi traductions allemande et suédoise de l'anthologie)
    • Traduction japonaise, Tokyo, Iskateli SF International, 1981.
  • « L'Œil de la nuit », Requiem 24, 1978.
    • Repris dans L'Œil de la nuit, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 1, 1980.
  • « L'Or, l'encens et la myrrhe », La Nouvelle Barre du Jour 79-80, 1979.
  • « Le Pont du froid », in L'Œil de la nuit, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 1, 1980 .
    • Traduction anglaise : « Cold Bridge », in Invisible Fiction : Contemporary Stories from Québec, Toronto, House of Anansi Press, 1987.
    • Repris dans Le Jeu des coquilles de Nautilus, Lévis, Alire, Nouvelles 070, 2003.
  • « Le Nœud », in L'Œil de la nuit, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 1, 1980 .
    • Repris dans Clair d'Ozone 10, 1983.
    • Repris dans Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
    • Traduction roumaine dans Vatra, 1982.
    • Repris dans Almanah Anticipatia, Bucarest, 1986.
    • Traduction anglaise : « The Knot », Amazing Stories, 1993.
    • Repris dans Le Jeu des coquilles de Nautilus, Lévis, Alire, Nouvelles 070, 2003.
  • « Géhenne », in L'Œil de la nuit, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 1, 1980 .
    • Traduction anglaise : « Gehenna », in The Ad Astra Chapbook, Toronto, 1987.
  • « Eon », in L'Œil de la Nuit, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 1, 1980.
    • Repris dans Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
    • Traduction allemande dans Jahresband 1995, Munich, Wilhelm Heyne Verlag, 1995.
    • Repris dans Sang de pierre, Lévis, Alire, Nouvelles 128, 2009.
  • « Thalassa », in L'Empire du Milieu, Écublens, Nectar, 1982.
    • Repris dans Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
  • « Retour au Pays des Mères », Pour Ta Belle Gueule d'Ahuri 6, 1983.
  • « L'Oiseau de cendres », Solaris 43, 1982.
    • Repris dans Aurores Boréales, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 7, 1980.
    • Repris dans Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
    • Repris dans Comment écrire des histoires - Guide de l'explorateur, Belœil, La Lignée, 1986.
    • Traduction anglaise : « Bird of Ashes », in Tesseract Q, Edmonton, Tesseracts Books, 1995.
  • « Dans la fosse », Solaris 50, 1983.
    • Repris dans Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
    • Repris dans La Maison au bord de la mer, Beauport, Alire, Nouvelles 037, 2000.
    • Traduction anglaise : « In the Pit », in Tesseracts II, Victoria, Press Porcépic, 1987.
    • Repris dans Tomorrow, 1994.
  • « Oneïros » (extrait), imagine... 21, 1984.
  • « Voyage au bout de la nuit ordinaire », in Traces, Jonquière, Sagamie/Québec, 1984.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Janus », in Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
  • « Band Ohne Ende », in Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
    • Repris dans La Maison au bord de la mer, Beauport, Alire, Nouvelles 037, 2000.
    • Traduction anglaise : « Bande Ohne Ende », Tomorrow, 1994.
    • Traduction allemande in Jahresband 1996, Munich, Wilhelm Heyne Verlag, 1996.
  • « La Machine lente du temps », in Janus, Paris, Denoël, Présence du futur 388, 1984.
    • Repris dans La Frontière éclatée, Paris, Livre de Poche, 1989.
    • Traduction allemande : « Die säumige zeitmaschine », in SF Anthologie, Munich, Wilhelm Heyne Verlag, 1997.
    • Repris dans Le Jeu des coquilles de Nautilus, Lévis, Alire, Nouvelles 070, 2003.
  • « La Maison au bord de la mer », in Dix nouvelles de science-fiction, Montréal, Les Quinze, 1985.
    • Repris dans La Maison au bord de la mer, Beauport, Alire, Nouvelles 037, 2000.
    • Traduction anglaise : « Home by the Sea », in Tesseracts I, Victoria, Press Porcépic, 1985.
    • Repris dans Tomorrow, 1994.
    • Repris dans Northern Stars, New York, Tor, 1994.
    • Repris sous le titre « House by the Sea », University of Western Australia, 1999.
  • « Le Jeu des coquilles de Nautilus » in Aurores Boréales II, Longueuil, Le Préambule, Chroniques du futur 9, 1986.
    • Traduction anglaise : « Chambered Nautilus », in Tesseracts IV, Victoria, Press Porcépic, 1992.
    • Repris dans Amazing Stories, 1993.
    • Repris dans Le Jeu des coquilles de Nautilus, Lévis, Alire, Nouvelles 070, 2003.
  • « Le Dormeur dans le cristal » (Sabine Verreault), imagine... 32, 1986.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
  • « La Révélation » [coll. Paul Roux], imagine... 33-34, 1986.
  • « Ailleurs et au Japon » (Sabine Verreault), imagine... 35, 1986.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
  • « La Carte du Tendre », in Aimer, Montréal, Les Quinze, 1986.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
  • « Les Yeux ouverts », Proxima spécial 1, 1986.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
  • « Mané, Thécel, Pharès » (Sabine Verreault), in Espaces Imaginaires IV, Trois-Rivières, Les Imaginoïdes, 1986.
    • Traduction allemande : « Mane, Tekel, Phares », in Heyne Science Fiction Jahresband, Munich, Wilhelm Heyne Verlag, 1997.
  • « Le Matin du magicien », in L'Année de la science-fiction et du fantastique québécois 1986, Québec, Le Passeur, 1987.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
  • « Retour sur Colonie » [coll. Joël Champetier], Solaris 75, 1987.
    • Repris dans Fiction Antho 2, Les moutons électriques, 2005.
  • « Histoire de la Princesse et du Dragon », Faërie 2, 1987.
    • Repris en solo, 1990. (voir Livres)
  • « Cogito », imagine... 46, 1988.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
    • Traduction anglaise : « Cogito », in Tesseracts III, Victoria, Press Porcépic, 1991.
    • Repris dans Tomorrow, vol. 4, no 3, 1996.
  • « Transhumance », Arcade 18, 1989.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Pupa », XYZ 20, 1989.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Mourir, un peu » [coll. Sabine Verreault], in Sous des soleils étrangers, Laval, Ianus, 1989.
    • Repris dans Ailleurs et au Japon, Montréal, Québec/Amérique, 1991.
  • « Ici, des tigres », Le Sabord 25, 1990.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « L'Aile », Temps Tôt 9, 1991.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « La Mer allée... » (extrait de Tyranaël -1), Solaris 94, 1991.
  • « Le Premier Accroc ne compte pas », in La Première fois, Montréal, Québec/Amérique, Jeunesse, 1991.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Celles qui vivent au-dessus des nuages », Mœbius 48, 1991.
    • Repris dans SF 98 ­ Les Meilleurs Récits de l'année, Le Plessis-Brion, Orion, 1998.
    • Traduction anglaise : « Amber Rain », Tomorrow 14, 1995.
    • Repris dans Sang de pierre, Lévis, Alire, Nouvelles 128, 2009.
  • « ... Suspends ton vol », Solaris 99, 1992.
    • Repris dans Les Horizons divergents, Livre de Poche 7212, 1999.
    • Repris dans La Maison au bord de la mer, Beauport, Alire, Nouvelles 037, 2000.
    • Traduction anglaise : « Stay Thy Flight », in Bending the Landscape, Outlook, 1999.
  • « Chanson pour une sirène » [coll. Yves Meynard], Solaris 100, 1992 ;
  • « Initiatiques », Liberté 202, 1992.
  • « Encore un an », in La Presse (19 décembre 1993).
  • « Un bruit de pluie », in L'Année 1991 de la science-fiction et du fantastique québécois, Québec, Le Passeur / Logiques, 1993.
  • « L'Hiver, c'est mon pays », in Un lac, un fjord, Chicoutimi, JCL, 1994.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • (A) « Paguyn and Kithulai », Prairie Fire, vol. 15, no 2, 1994.
    • Traduction roumaine : Hellion 5, 1995.
  • « La Louïne », in Le Bal des ombres, Montréal, Québec/Amérique, Clip 17, 1994.
  • « Les Poligloti », Cahier littéraire du Progrès du Saguenay/Lac St-Jean, 1995.
    • Repris dans Yellow Submarine, 1996.
    • Traduction anglaise : « The PoliGloti », Communiqué, 1996.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Le Pays où l'on arrive toujours », in Un lac, un fjord 2, Chicoutimi, JCL, 1995.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Le Langage de la nuit », in La Nuit, Québec, Musée de la Civilisation / XYZ, 1995.
  • « L'Ombre de l'arbre » (extrait de Tyranaël -3), Stop 143, 1995.
  • « Vous êtes ICI », ici Un lac, un fjord 3, Chicoutimi, JCL, 1996.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « R_V_ », Le Sabord, 1996.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Le Musée de l'impermanence », in Effet de Lieu, Granby, 3e Impérial, 1997.
  • « Aurélie sous les étoiles », in Un lac, un fjord 5, Chicoutimi, JCL, 1998.
    • Repris dans Solaris 131, 1999.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « L'Exilée de l'intérieur », in Un lac, un fjord, un fleuve 6, Chicoutimi, JCL, 1999.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Les Dents du dragon », in La Maison au bord de la mer, Beauport, Alire, Nouvelles 037, 2000.
  • « Sur place », in Un lac, un fjord, un fleuve 7, Chicoutimi, JCL, 2000.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Un parfum d'orange », in La Maison du rêve, Montréal, VLB/L'Hexagone, 2000.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Via Appia », in Solaris 136, 2001.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Matriochkas », in Un lac, un fjord, un fleuve 8, Chicoutimi, JCL, 2001.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « La Grande Bouche », in Un lac, un fjord, un fleuve 9, Chicoutimi, JCL, 2002.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Le Fil d'Ariane », in Le Corps collectionneur, Montréal, Les Herbes bleues, 2003.
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « La Course de Kathryn », in Le Jeu des coquilles de Nautilus, Lévis, Alire, Nouvelles 070, 2003.
  • « Et les jardins de Babylone », in Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Comment réussir son cauchemar », in Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Summertime », in Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « La Bulle », in Persistance de la vision,
    • Repris dans Vraies Histoires fausses, Gatineau, Vents d'Ouest, Rafales, 2004.
  • « Sang de pierre », Solaris 151, 2004.
  • « Pas de deux », Solaris 163, 2007.
  • « La Voix qui chantait le cœur du monde », JazzoSphère 1, 2007.
    • Repris dans Solaris 169, 2009.
  • « Les Invisibles », Khimaira 11, 2007.
    • Repris dans une nouvelle version sous le titre « Les Villes invisibles », Solaris 167, 2008.
    • Repris dans Galaxies HS – Mundanes, 2010.
  • « La Musique du soleil », Galaxies 4/46, 2009.
  • « Terminus », in Sang de pierre, Lévis, Alire, Nouvelles 128, 2009.
  • « Défense d'y voir », Alibis 32, 2009.
  • « Terminalia » [coll. F. Pelletier, E. Rochon, D. Sernine, J.-L. Trudel], Solaris 173, 2010.
  • « Jeune Fille au bord du gué », Alibis 38, 2011.
  • « Envol », Solaris 179, 2011.
  • « L'Amour au temps des chimères », Solaris 180, 2011.
3. Poésie
  • « Poèmes de science-fiction, ou presque », Solaris 102, 1992.
  • « Six poèmes », Estuaire 74, 1994.
  • Le Lever du récit. Recueil. Montréal : Les Herbes rouges, 1999.

Les livres dont on ne parle jamais


Le menu

Cet ouvrage littéraire, très répandu, peut surprendre par sa forme de même que par son contenu. D'un tirage modeste et peu volumineux, il apparaît peu probable qu'il puisse obtenir un impact déterminant dans le milieu. Et pourtant, contre toute attente, le menu est un livre extrêmement populaire. Lorsqu'il est distribué dans le bon contexte, on se l'arrache. Curieusement, on arrive à parcourir un menu rapidement ou très lentement selon les aptitudes du lecteur, et ce, malgré l'habitude que certains ont de ne lire que quelques sections de l'oeuvre.

Chaque chapitre est bien identifié afin de faciliter la lecture du document. Le tout en respectant une cohérence troublante et significative, on sent qu'il y a un but à atteindre derrière tout ça.

Ce livre s'apparente davantage à de la poésie puisque, de toute évidence, l'auteur cherche principalement à nous mettre l'eau à la bouche au mépris d'une histoire classique et bien structurée. L'absence de personnages en fait la triste démonstration.

Le menu est parfois accompagné d'une annexe qui se limite à une liste de noms exotiques suivis de chiffres qui ne font que compliquer l'intrigue et, vraisemblablement, n'ajoute rien à l'histoire. J'ose préciser que j'ai même trouvé cet ajout plutôt saoulant.

Je déplore également le cliché traditionnel de conclure le menu par des propos que je qualifierais de sucrés et abusifs même si l'objectif est de nous éviter de rester sur notre faim.

Comme ce livre est très court, la libraire a la courtoisie de nous offrir une généreuse collation qui, ma foi, ressemble souvent à un véritable repas.

Toutefois, et c'est l'aspect le plus étrange de ce bouquin, le lecteur est invité à payer le livre qu'à la toute fin; et le prix change selon la partie du texte qui a été lue et exprimée à la libraire. Mais, comme le livre est terminé, en général on le laisse sur place.

Porthos

Cinéroman: Voyage au centre de la terre


Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center of the Earth) est un film américain réalisé par Henry Levin, adapté du roman du même nom de Jules Verne et sorti en 1959.


Synopsis

Le professeur Lindenbrook est persuadé que l'explorateur Arne Saknussem, dont on est sans nouvelle, est parvenu au centre de la Terre. Il quitte Édimbourg avec son équipe pour entreprendre un extraordinaire périple en progressant jusqu’au centre de la Terre à partir du cratère d’un volcan d’Islande.

Fiche technique

Titre : Voyage au centre de la Terre

Titre original : Journey to the Center of the Earth

Réalisateur : Henry Levin

Scénario : Charles Brackett, Robert Gunter et Walter Reisch d'après le roman de Jules Verne, Voyage au centre de la Terre

Compositeur : Bernard Herrmann

Pays d’origine :  États-Unis

Langues de tournage : anglais, français, islandais, italien

Producteur : Charles Brackett

Sociétés de production : 20th Century Fox (États-Unis), Cooga Mooga (États-Unis) et Joseph L. Schenck Enterprises Inc. (États-Unis)

Société de distribution : 20th Century Fox

Format : couleur par DeLuxe – 2.35 :1 CinemaScope – son stéréophonique 4 pistes – 35 mm

Genre : fantastique

Durée : 132 min

Dates de sortie :

16 décembre 1959 aux  États-Unis

1960 en  France

Distribution

James Mason (VF : Jean Davy) : le professeur Oliver Lindenbrook

Pat Boone (VF : Marc Cassot) : Alec McEwen

Diane Baker : Jenny

Arlene Dahl (VF : Claire Guibert) : Carla Goetaborg

Thayer David (VF : André Valmy) : le Comte Saknussem

Peter Ronson : Hans Belker

Robert Adler : Groom

Alan Napier : Dean

Edith Evanson : l'aubergiste

Distinctions

Le film a été mis en nomination aux Oscars 1960 dans les catégories des meilleurs effets spéciaux, de la meilleure scénographie et de la meilleure bande sonore.

Autour du film

Le film conserve la trame du roman de Jules Verne, mais s’en éloigne quelque peu :

L'action du roman commence en Allemagne, dans la ville de Hambourg alors que dans le film, l'action commence en Écosse, à Edimbourg.

Les héros dans le roman sont Allemands comme le professeur Lidenbrok, son neveu Axel, sa fiancée Gräuben et dans le film, ils sont écossais : le professeur Lindenbrook, le neveu Alec McEwen, sa fiancée Jenny plus des personnages supplémentaires comme Carla Goetaborg dont son mari se fit assassiner par le comte Saknussem.

Les monstres que va rencontrer l’équipe ne sont pas des images de synthèse (en 1959, les possibilités techniques de Jurassic Park n’existent pas encore), mais ne déméritent pas pour autant, pour le plus grand plaisir du spectateur. Il s'agit en fait d'iguanes filmés en gros plans et dont le film est passé au ralenti pour faire plus imposant ; les personnages sont incrustés dans l'image à côté d'eux.

La crête dorsale des iguanes permet de dire que ces monstres sont des Dimetrodons : ce nom est mentionné dans le film.

Il faut ajouter qu’un eider femelle, nommée Gertrude, joue un rôle non négligeable dans l’action dramatique.

De plus, un rival de l'expédition du professeur vient s'ajouter au film, il s'agit du descendant d'Arne Saknussem, on le dit « comte ».

Les héros découvrent la légendaire Atlantide.

James Mason en vedette

James Mason, qui incarne le Professeur Oliver Lindenbrook dans Le Voyage au centre de la Terre, est l'une des plus grandes vedettes internationales dans les années 50 et 60. Après avoir incarné dix ans durant, lors d'une passage aux Etats-Unis, une savoureuse galerie de méchants, on le voit à l'affiche de Prince Vaillant de Henry Hathaway, La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock, Lolita de Stanley Kubrick ou Lord Jim de Richard Brooks. 
Le Voyage au centre de la Terre marque la seconde participation de James Mason à un long métrage adapté d'une oeuvre de Jules Verne. En 1954, il tient déjà la vedette du 20.000 lieues sous les mers de Richard Fleischer.

Un chanteur au générique

Le Voyage au centre de la Terre bénéficie de la présence du chanteur Pat Boone au générique. Un passage chanté dans le film a été coupé au montage, mais est visible en bonus sur la version laserdisc. Très populaire dans les année 50, Pat Boone s'est parfois essayé au septième art, en jouant notamment dans Au revoir Charlie, deVincente Minnelli.

Trois nominations à l'Oscar

En 1960, Le Voyage au centre de la Terre fut nommé dans les catégories suivantes lors de la cérémonie des Oscars : Meilleurs décors, Meilleurs effets spéciaux et Meilleur son.

Un paléontologue de renom

Afin de rendre le plus authentique possible les gigantesques stégosaures du film, la production a fait appel au professeur R. Anderson, paléontologue renommé basé au Nouveau-Mexique. Un spécialiste dont l'expérience a été très bénéfique dans l'élaboration de ces créatures réalisées à partir de véritables lézards et grossies à l'aide de lunettes optiques.




Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center of the Earth) 
2008 de Eric Brevig avec Brendan Fraser, Josh Hutcherson



Voyage au centre de la Terre (Viaje al centro de la Tierra) 
1976 de Juan Piquer Simon avec Kenneth More, Pep Munne



Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse (Journey 2: The Mysterious Island)2011 de Brad Peyton avec Dwayne Johnson, Michael Caine



Voyage au centre de la Terre (V) (Journey to the Center of the Earth (V)) 2008 de Scott Wheeler, David Jones avec Greg Evigan, Dedee Pfeiff