dimanche 27 janvier 2013

Cinéroman: Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre




Celui-ci, conscient du défi à relever, cherche de l'aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le voyage en Égypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis, l'architecte officiel de Cléopâtre, jaloux que la reine ait choisi Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en œuvre pour faire échouer son concurrent. Celui-ci, conscient du défi à relever, cherche de l'aide auprès de son vieil ami Panoramix. Le druide fait le voyage en Égypte avec Astérix et Obélix. De son côté, Amonbofis, l'architecte officiel de Cléopâtre, jaloux que la reine ait choisi Numérobis pour construire le palais, va tout mettre en œuvre pour faire échouer son concurrent. 

Réalisation : Alain Chabat

Scénario : Alain Chabat, d'après la BD Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo

Christian Clavier : Astérix

Gérard Depardieu : Obélix

Jamel Debbouze : Numérobis, l'architecte

Claude Rich : Panoramix, le druide

Monica Bellucci : Cléopâtre

Alain Chabat : Jules César

Gérard Darmon : Amonbofis, l'architecte royal, rival jaloux de Numérobis

Édouard Baer : Otis, le scribe bavard

Dieudonné : Caius Céplus

Isabelle Nanty : Itinéris

Le tournage a été perturbé par deux tempêtes de sable. L'une d'entre elles, qui a duré huit heures est survenue pendant la préparation d'une scène en extérieur avec 2 000 figurants. Elle a paralysé le tournage pendant deux jours.

Le film a mobilisé 500 ouvriers pour les décors marocains, 2 000 figurants, plus de 11 kilomètres de tissus pour les costumes, 5 000 sandales, une douzaine de perruques pour Monica Bellucci et 1 500 pour les autres rôles.

Claude Berri, producteur du film, fait une appartition dans le film. Il incarne le portraitiste de la reine Cléopâtre.
Le budget du film s'élève à 50,3 millions d'euros (330 milllions de francs), le record pour un film français.

Bande annonce

mardi 22 janvier 2013

Suggestion lecture: Walking dead



Walking dead par Robert Kirkman et Charlie Adlard

La Terre, ravagée par une mystérieuse épidémie, est devenue un cimetière à ciel ouvert, peuplé de zombies qui chassent les derniers humains pour s'en nourrir.  Cette série est rendue à 16 albums illustrés en noir et blanc qui selon moi représente bien le côté grave et tragique de la situation.  Ce n'est pas de la lecture légère et rigolote, c'est une histoire dure et même si on s'attache à certains personnages, beaucoup d'entre eux meurent!  Mais j'adore cette fin du monde apocalyptique où chacun s'adapte et fait face aux situations du mieux qu'il peut.

Suggestion lecture: Les Légendaires



Les Légendaires par Patrick Sobral

Une série  fantastique et humoristique qui compte pour l'instant une quinzaine d'albums.  Cinq justiciers aux pouvoirs fantastiques, font la fierté du monde d'Alysia. Mais, lors d'un ultime combat les opposant à Darkhell, le Sorcier Noir, une épouvantable malédiction s'abat sur leur monde : tous ses habitants (nos héros compris) retrouvent leur apparence d'enfant. Aujourd'hui, rejetés par les leurs, les cinq Légendaires veulent briser le sortilège.  C'est une lecture légère faite pour se divertir.  C'est drôle avec une intrigue qui nous accroche.  Cette série s'adresse aux lecteurs de tous âges qui aiment les BD bien dessinées et colorées.

Suggestion lecture: Les trois Mousquetaires




Les trois Mousquetaires par Marvan, Dufranne et Rubén


Une série de 4 albums qui respectent l'histoire originale d'Alexandre Dumas. C'est l'histoire de D'Artagnan, jeune Gascon, qui quitte ses parents pour aller s'engager  dans la compagnie des Mousquetaires. Un vrai plaisir de revisiter cette histoire de cette façon.  Les dessins de Rubén sont magnifiques, les personnages très bien représentés.  Il faut dire qu'après les avoir vu personnifiés par des chiens dans un dessin animé, je ne suis pas trop difficile à convaincre!  Si vous n'avez jamais lu ce classique, cette série est une bonne façon d'entrer dans l'univers d'Alexandre Dumas et de ses Mousquetaires.

La trilogie d'Alexandre Dumas:

Les trois Mousquetaires (1845)
Vingt ans après (1845)
Le Vicomte de Bragelonne (1848-1850)

Maison d'édition: La pastèque




La Pastèque a reçu ses lettres patentes en juillet 1998 et sa première publication, Spoutnik 1, a été disponible en décembre de la même année. Mise sur pied par Frédéric Gauthier et Martin Brault, la maison d’édition a soufflé en décembre 2008 ses dix premières bougies. Plus de 100 titres ont été publiés à ce jour.



C’est en écoutant une table ronde sur la bande dessinée québécoise au Salon du livre de Montréal en novembre 1997 que l’idée de fonder une maison d’édition nous est venue. Ce jour-là, nous avions eu droit au sempiternel constat pessimiste sur la BDQ. Nous avons eu alors envie de brasser la cage et d’insuffler un peu d’optimisme à cette morosité ambiante.


Nous voulions prendre le pari que les Québécois, comme les francophones d’Europe apprécieraient une bande dessinée plus personnelle, plus intimiste à l’instar de ce que L’Association par exemple, avait fait en France.

Nous voulions aussi réaliser le pari de rendre viable une structure d’édition spécialisée en bande dessinée au Québec.  Neuf ans plus tard, nous pensons avoir fait la preuve de notre réussite.


La Pastèque s‘est donné comme objectif la production de livres d’une qualité graphique et d’un professionnalisme irréprochables.  Elle a pour but de proposer un support d'expression à des illustrateurs et scénaristes québécois qui désirent se lancer dans la bande dessinée, regrouper des travaux d'auteurs issus de plusieurs pays et de différents horizons et promouvoir la bande dessinée québécoise.


Depuis sa création, La Pastèque maintient une expertise éditoriale de qualité.  Par nos lectures, nos rencontres et nos découvertes, nous sommes parvenus à établir une ligne directrice qui guide chacune de nos actions. 

Fondateurs et comité de rédaction: Frédéric Gauthier et Martin Brault

mardi 8 janvier 2013

Les livres dont on ne parle jamais


Le livre de recette

Ce livre consiste en un recueil de petites histoires, souvent très courtes et divisées en deux parties. La première expose froidement les éléments principaux de l'histoire. L'auteur préconise malheureusement la simplicité et le texte est ainsi totalement dépourvu d'émotions. L'intérêt intellectuel se situe principalement dans la deuxième section qui raconte se qui arrive aux différents éléments énoncés.

Toutefois, les verbes souvent à l'infinitif et un manque évident d'élan littéraire rend les histoires plutôt redondantes malgré la richesse des détails. Le tout devient si technique que certains lecteurs se plaisent à tenter de réaliser ces anecdotes avec plus ou moins de succès.

Heureusement, des images et des photos viennent agrémenter le contenu de ce bouquin.

Curieusement, nonobstant ces nombreuses faiblesses, il existe une énorme variété de ces recueils regroupant des thèmes qui, pour des raisons qui m'échappent, concernent presque uniquement l'alimentation.

Je suggère ce type de littérature surtout à ceux et celles qui dévorent les livres sans se soucier du poids des mots.

Porthos

L'auteur Carl Dubé


1- Comment vous est venue la vocation littéraire?
J’ai toujours aimé les livres depuis ma petite enfance jusqu’à aujourd’hui. Enfant, lorsque ma mère me forçait à choisir entre le jouet et le livre que j’avais subtilement glissé dans le panier au magasin, je choisissais toujours le livre. Encore aujourd’hui, je lis entre 20 et 40 livres par années (et j’en achète toujours plus que ma capacité de lecture!!!). Il n’est donc pas surprenant que le goût de l’écriture me soit venu assez tôt. Au primaire, j’avais initié la création d’un journal étudiant lorsque j’étais en 6e année et, durant l’été avant mon arrivée au secondaire, j’avais écrit une pièce de théâtre. L’aventure journalistique s’est poursuivie au secondaire et au cégep et je pensais même faire une carrière dans ce domaine à cette époque. Je rêvais d’être journaliste sportif et couvrir les Expos de Montréal. L’écriture de fiction a vraiment pris aussi beaucoup de place au secondaire. Je m’amusais à écrire des histoires dans lesquelles je mettais en vedette mes amis et où je n’étais pas nécessairement le héros . En 5e secondaire, lorsque j’ai frappé un mur par rapport aux sciences pures, je me suis mis à rédiger mon premier roman (qui n’a jamais abouti) dans mon cours de chimie, au grand désarroi de mon professeur. C’est finalement à l’université que j’ai écrit le premier manuscrit qui a été publié. Le voyage en Afrique de Chafouin, qui parut aux éditions Pierre Tisseyre en 2002 est, à l’origine, une histoire qui a presque le double en longueur et qui a été écrite afin de séduire celle qui est devenue ma tendre épouse… Cette histoire écrite durant la nuit de Noël 1993 aura pris huit ans avant de trouver sa place chez un éditeur…

2- Quel genre d'adolescent étiez-vous? 
Plutôt solitaire, même si social à l’école… Rêveur, idéaliste, engagé. À la fin du secondaire, je me suis rendu compte que j’avais frayé sans me faire de véritables amis… Ma plus grande déception…

3- Aviez-vous l'appui de vos proches au début de votre carrière? Mes parents et mes sœurs ont toujours été très fiers. À la maison, mon besoin de création est constamment en opposition avec le besoin de faire vivre une famille (car, je fais très peu d’argent avec mes livres – 10% de droit d’auteur sur un livre de 8.95$, ce n’est pas grand-chose), ce qui est souvent une source de conflit. C’est malheureux que ce soit ainsi… Ceci étant dit, malgré tout, ma conjointe et mes enfants sont toujours très fiers aussi quand mes projets aboutissent! 

4- Quels sont les sujets qui vous inspirent? 
Au niveau de l’écriture spécifique pour les adolescents, je m’intéresse à des choses qui ramènent des moments ou personnalités historiques à l’avant-plan, des sujets qui traitent de baseball car, c’est mon sport favori et ça me manque énormément depuis le départ des Expos et, des sujets d’aventures "à la Indiana Jones", Club des cinq et autres références mémorables! 

5- Par quoi commencez-vous, avez-vous une technique de base ou des habitudes d'écriture? Ça prend tout d’abord une idée viable. Quand elle est trouvée, je me construis ensuite assez rapidement une structure dramatique avec des rebondissements, comme si je planifiais l’écriture d’un film. Ensuite, je rédige ma première version, ce qui est le plus amusant. Car, les nombreuses réécritures (je me rends d’habitude à six ou sept versions) me passionnent beaucoup moins, mais c’est nécessaire. Un célèbre auteur dont j’oublie toujours le nom a dit que l’écriture, c’est environ 20% d’inspiration et 80% de transpiration. Je pense que c’est vrai. 

6- Avez-vous un auteur favori? Je lis très peu de jeunesse. J’aime cependant l’œuvre de J.K. Rowling et de John R. Tunis qui ont la très grande qualité de comprendre comment ça se passe dans la tête d’un jeune et de faire en sorte que leurs personnages ressemblent à de vrais adolescents et non pas une image déformée de ceux-ci. Je pense que c’est très important pour un auteur jeunesse de bien comprendre la psychologie des jeunes; autrement, ce qu’on écrit, c’est une caricature et les jeunes ne sont pas dupes. 

7- Qu'aimeriez-vous changer dans ce travail? La paie! Pour pouvoir m’y consacrer à temps plein et devenir un meilleur écrivain (car, c’est en forgeant qu’on devient forgeron!)… C’est dommage de voir que l’auteur est sans doute le maillon le moins bien payé de la chaîne alors que, sans le texte, il n’y a pas de livre… 

8- Pouvez-vous écrire même en sachant que ce ne sera pas publié? Un auteur écrit presque toujours de façon spéculative. Ce qu’on acquiert, avec l’expérience, c’est de savoir discerner quel sujet sera susceptible d’être publié ou non. J’essaie donc de me consacrer maintenant sur des idées qui auront de bonnes chances d’aller sous presse, question de ne plus perdre de temps… 

9- Avez-vous un rêve littéraire? J’aimerais bien éventuellement écrire un recueil de nouvelles pour adultes et faire un scénario de film pour les jeunes. Jusqu’ici, j’ai toujours séparé mon écriture en deux : roman jeunesse et fiction au cinéma pour adulte… J’aimerais bien aussi écrire un COMIC BOOK. Ce serait un rêve d’enfance! Que ce soit une idée originale ou me greffer à une série existante comme X-Men, Star Wars ou Spiderman! Ce serait vraiment génial! 

10- Quelle est votre prochaine production? Je développe actuellement deux projets de façon spéculative pour les Éditions de l’Isatis; un pour la collection Bonjour l’histoire et un autre pour Korrigan. Je songe aussi à écrire une fiction basée sur la vie de Claude Raymond racontant sa jeunesse jusqu’à son premier match dans le baseball majeur (ou même sa biographie). J’ai abordé cet homme dans deux ouvrages et je pense que bien des jeunes pourraient trouver source d’inspiration en lui… Claude, c’est un gentleman et un beau modèle! Enfin, j’aimerais aussi développer une série tirée de ma nouvelle Derrière la porte que l’on retrouve dans le recueil de nouvelles de l’Association des Écrivain(e)s Québécois(es) pour la Jeunesse: Les baguettes en l’air.