Suggestion lecture: Chroniques de la fin du monde

Chronique de la fin du monde: Au commencement

de Susan Beth Pferrer

Frappée par une météorite, la lune sort de son orbite créant une panoplie de catastrophes écologiques. Le journal de Miranda vous propulsera dans une réalité déconcertante qui la plonge dans une descente aux enfers.
Le soir de Noel, la découverte d'une simple boîte de conserve devient un festin inespéré.
Une histoire qui met en lumière la force de résilience de l'être humain.

J'ai aussi apprécié me plonger dans le tome 2: L'exil qui nous amène à New York avec un nouveau personnage: Alex.  Le troisième et dernier tome: Les survivants nous retrouvons Miranda et Alex qui par un hasard se rencontrent. La conclusion de cette trilogie donne à réfléchir sur notre avenir et la force qu'a l'être humain à s'adapter.  

Bonne lecture!

C'est bien beau lire, mais il faut aussi nous écrire.

N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires !

Titre original: City of Ember

Réalisation: Gil Kenan

Scénario: Caroline Thompson (tiré du livre de Jeanne Duprau)

Acteurs principaux: Bill murray, Tim Robbins,Saoirse Ronan, Martin Landau

Pays d’origine: États-Unis

Genre: Film d'aventure

Sortie: 2008

Synopsis

La fin du monde approchant, un groupe de scientifiques prend la décision d'enfermer une partie de la population dans une cité souterraine, Ember, pendant 200 ans. Aussi, ils confient au Maire de la cité une boîte, ne s'ouvrant qu'après 200 ans, contenant les informations permettant de quitter la cité. Mais, un jour, la boîte est égarée. Les habitants de la Cité de l'ombre vivent avec la lumière artificielle dans leur cité. Mais le générateur permettant cette illumination ne marche plus comme avant, et sans le matériel adéquat pour le réparer, les lumières de la ville vacillent, et les habitants prennent peur.

Désormais, deux adolescents, Lina et Doon, se décident à partir en quête de solutions pour réilluminer leur ville. Dans leur périple, ils rencontreront par ailleurs les vérités cachées de la Cité de l'ombre.




La Cité de l'ombre est tiré d'un roman éponyme de l'écrivain californien Jeanne DuPrau, édité chez Gallimard jeunesse.
Derrière le récit fantastique de La Cité de l'ombre se cache un message écologique qu'explique l'auteur Jeanne DuPrau : "À travers cette histoire, je voulais montrer à quel point la nature est précieuse et fragile. Nous avons le terrifiant pouvoir de détruire notre planète. En racontant cette histoire à toutes les générations, et en particulier aux plus jeunes, je voulais leur dire qu'il est de notre responsabilité à tous de protéger notre environnement."

La Cité de l'ombre est le deuxième film de Gil Kenan. Il s'agit pourtant de son tout premier long-métrage tourné en décors réels puisqu'il avait auparavant réalisé Monster House, un film d'animation.

Les studios habituels étant trop petits pour accueillir la Cité d'Ember, l'équipe du film a construit les décors en Irlande, dans un ancien hangar haut de près de trente mètres que la compagnie maritime de Belfast Harland and Woolf utilisait pour peindre la coque de ses paquebots.

Si aucune suite n'est officiellement prévue au cinéma, il existe pourtant deux romans racontant la suite des aventures de Lina et Doon : Le peuple d'en haut (Gallimard Jeunesse) et The Diamond of Darkhold qui n'est pas encore traduit en français.

Clin d'oeil

Dans la galerie de portraits des anciens Maires d'Ember, on peut trouver celui de la scénariste Caroline Thompson, de la romancière Jeanne DuPrau, du producteur exécutif John D. Schofield, et celui du grand-père du réalisateur Gil Kenan.

Bande annonce

Les livres dont on ne parle jamais

 Le livre de comptes

Comme vous vous en doutez, les livres de comptes sont écrits par des compteurs. Ces livres sont très grands et pas évidents du tout à lire. Le texte est réduit au stricte minimum. Presque pas de verbe et très peu de description. Et les personnages se font si discrets qu'on pourrait les croire absents. Pour comprendre l'action, il faut vraiment lire entre les lignes; additionner les différents éléments de l'histoire, déduire l'intrigue et diviser certains passages afin de multiplier l'effet désiré.
D'ailleurs, les adeptes semblent plutôt portés sur l'incroyable précision au niveau des chiffres. À ce sujet, je considère qu'il y en a beaucoup trop; même s'il sont utiles parce qu'ils contribuent à suivre la progression de l'histoire. En fait, l'action commence véritablement que lorsque les colonnes de chiffres ne balancent pas à la fin. Mais à quoi bon, le livre est terminé.

Porthos